top of page
extrait capta La vase 2.jpg

Propos:

 

« Conte hépatique »  

 

La voix qui s’exprime dans ce texte, au delà d’un corps en crise puis en déliquescence, est celle d’une conscience capable d’une vision panoramique sur sa propre condition.

 

Une femme vient enquêter sur l’histoire d’une métamorphose.

 

Elle rêvait de lumières, de music-hall, de tour de chant, jusqu’au jour où progressivement sa perception du monde se bouleverse et son corps se modifie jusqu’à une forme d’insurrection organique.

 

Elle enquête sur cet être (elle?) qui est emporté un beau jour par un syndrome menant progressivement à la dislocation de son corps dans la vase : une conscience à vif jusqu’au terme - et au-delà - d’un drôle de parcours sensoriel.

"Je ne connaissais pas les raisons de ce qui voulait vivre, je ne connaissais pas les raisons de ce qui ne le voulait pas. Je savais plutôt qu'il n'y avait pas plus de raisons à une chose qu'à l'autre, qu'il n'y a de raisons à rien, que les raisons on les trouvait après."

 

Jeu et mise en scène : Antoinette Romero

Regard sur le jeu : Boris Alestchenkoff

Lumières : Anne-Laurence Badin

Accompagnement sur le mouvement : Sandrine Bonnet

 

Soutiens : La Charpente à Amboise, La Chapelle Sainte Anne à Tours, Le Théâtre Olympia CDNT à Tours , Le Service Culturel de l'Université de Tours, La Parenthèse de Ballan-Miré, le Conseil Départemental d'Indre-et-Loire

Note d’intention : 

 

Offrir ce texte rare d’Eugène Ionesco en permettant un parallélisme entre l’auteur, le narrateur, et l’actrice/son double : une femme imaginaire porteuse de cette parole.

 

S’adresser à ce qu’il y a de plus introspectif, de plus singulier, de plus solitaire chez chaque spectateur pour susciter une rencontre forte entre toutes les entités, les identités présentes au moment de la représentation.

 

Suite à un travail préalable  sur le texte en partenariat avec Boris Alestchenkoff, une approche chorégraphique et sonore s’est imposée pour explorer l’évolution physique du personnage au plateau, avec la complicité de Sandrine Bonnet, chorégraphe.

 

Donner corps et voix à cette nouvelle que l’on pourrait qualifier de fantastique. Créer un spectacle non pas pour un public, mais pour chaque spectateur(trice).

 

 

 

 

 

 

 

« Cela m’était déjà arrivé, me semblait-il, ou bien étais-je là depuis toujours et avais-je seulement rêvé le reste ?

Ou bien la chose était-t-elle arrivée à quelqu’un d’autre, qui me l’avait racontée, et dont je reprenais, revivais à mon compte, les souvenirs? » Eugène Ionesco

 

 

MICRO 1.jpg
logo-mob-1.png
logo_touraine_dpt_bleu.png
image.png

Equipe

20170119_160137.jpg

 Jeu et mise en scène : Antoinette Romero (Artiste associée de La Glorieuse Cie)  

Boris%20Aleschenkoff_edited.jpg

Regard sur le jeu : Boris Alestchenkoff (Artiste associé de La glorieuse Cie) 

PortraitSB2lightNB.jpeg

Sandrine Bonnet : Regard sur le mouvement

Sandrine Bonnet Danseuse Chorégraphe /Accompagnement sur le mouvement

Parallèlement à des études scientifiques, Sandrine se forme à la danse contemporaine auprès de Pierre Doussaint, Carolyn Carlson, Sophie Lessard...

En 1992, elle entame tournées et collaborations en tant qu’interprète pour des pièces chorégraphiques auprès de Mercedes Chanquia-Aguirre et Eric Bouvron, Richard Mouradian, Marie Lenfant, Faizal Zeghoudi, Nadine Hernu, Sophie Daviet, Philippe Ménard... La création de la Compagnie Le Chiendent en 2001 à Paris en collaboration avec Mathieu Sanchez, vidéaste, lui permet de développer des créations chorégraphiques et performances trans-disciplinaires.

La question du contact avec le public l’amène à s’engager dans un travail de transmission, sensibilisation et développement d’actions artistiques et travailler étroitement avec le milieu scolaire, formation professionnelle, centres d’art, établissements de soins, centre de détention, ONG en France et à l’étranger.

Elle crée et coordonne le projet de territoire L’Antre-Loup (45) de 2010 à 2018.

Depuis 2012, elle se consacre à la création de pièces jeune public et créations dans lesquelles danseurs et non-danseurs partagent la présence scénique : Parcelle 128 en collaboration avec Karin Vyncke, Le Bal des Présents, D’Ici-Là, Rad’O2 actuellement qui relie création et territoire.Aujourd’hui, réaliser une création est pour moi une alchimie de rencontre, des rencontres.

J’essaie à chaque fois de provoquer des moments singuliers où la présence questionne, regarde, se laisse regarder, écoute et vient soulever, stimuler le fil sensible qui nous relie au public. www.cielechiendent.com

Portrait Nanou_edited.jpg

Anne-Laurence Badin : Création lumière

Anne-Laurence Badin (Nanou) Création lumière

Après quelques années chez « l’Écureuil » mais ça ne compte pas, elle décide de se tourner vers le spectacle vivant, autrement plus passionnant, et plus particulièrement vers le théâtre. Comédienne ? Non, elle est régisseuse lumière – les ombres et la lumière, le visible et l’invisible, l’expression du sens visuel – passionnant ! Une formation dans les années 90 au Théâtre National de Strasbourg et hop : régies de spectacles, créations lumières, tournées, happée quelques années au CDN de Tours comme assistante technique, mais pas que.... Elle collabore à plusieurs projets artistiques de différentes Compagnies ou Collectifs de la Région. Elle est cofondatrice d’un lieu de création artistique à Amboise – La Charpente - dont elle est chargée de projet et pour lequel, désormais, elle consacre son temps avec toutes les expériences acquises.

bottom of page